Dimanche 6 novembre 2022, 32ème dimanche, année C

Dimanche 6 novembre 2022 (32 ème dimanche ordinaire, année C)

 

ACCUEIL

Que la grâce et la paix soient avec vous tous, avec nous tous dans l’Esprit qui fait vivre en espérant, car le Dieu en qui nous espérons n’est pas le Dieu des morts, mais celui des vivants.
Jésus-Christ a bien dit : celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort.
1
Notre Dieu n’est pas le dieu des morts, mais des vivants !
Que signifie pour nous, Vivre par-delà la mort ?
Nous nous demandons parfois comment cela se passe, de l’autre côté, au delà de la vie actuelle …
Parfois nous doutons de l’existence que cet au-delà.
La promesse de Dieu, c’est que la vie est plus forte que la mort.
Jésus-Christ a emprunté cette route, ce passage, il atteste qu’il est praticable et mène à une vraie vie.
Nous voulons chanter Jésus : il nous ouvre à des perspectives sans fin !
d’après Signes 1998
2
Par moments nous nous rendons compte de la brièveté de la vie.
Souvent, nous nous sentons alors écrasés d’être si peu de choses.
Aujourd’hui, nous voulons demander au Seigneur le pouvoir d’accepter notre fragilité puisque sa grâce éclaire chacune de nos journées.

Cantique 208 § 1 & 2 « C’est toi, Seigneur, qui nous unis »

LOUANGE

Psaume 17/1.3.5.6.8.15
L’auteur du psaume ne connaissait pas encore la foi en la résurrection.
Pourtant, il savait déjà que Dieu ne laisse pas ses fidèles dans la nuit et qu’un jour nous serons face à face.
Seigneur, mon Dieu, Toi qui es juste, Entends mon cri !
Prête l’oreille à mon appel jailli de lèvres vraies et sincères !
Que tu me sondes cœurs et pensées. Que tu me suives, même en la nuit, que tu m’éprouves dans ton creuset, rien de honteux n’apparaîtra.
Jamais ma bouche n’a proféré des propos autres que mes pensées.
Mes pas sont fermes dans tes sentiers, je suis tes traces sans chanceler.
Dieu, que j’appelle car tu m’entends. Prête l’oreille, Ecoute-moi ! Veille sur moi comme tu veilles sur la prunelle de tes deux yeux, et sous tes ailes abrite-moi.
Justifié par ta grâce, Je vois ta face. De ton visage, A satiété, je jouirai.
Psaume 17
Seigneur, écoute ta justice ! Entends ma plainte, accueille ma prière.
Tu sondes mon cœur, tu me visites la nuit, tu m’éprouves, sans rien trouver.
Je tiens mes pas sur tes traces, jamais mon pied n’a trébuché.
Tu es le Dieu qui répond, tu m’écoutes quand je t’appelle, tu entends ce que je dis.
Tu me gardes comme la prunelle de l’œil ; garde moi près de toi.
Par ta justice, je te verrai, face à face : au grand réveil, je me rassasierai de ta présence.
Signes 1998
Seigneur, que ma prière parvienne jusqu’à toi !
Rends-moi intelligent, Conformément à ta Parole !
Que ma supplication accède en ta présence ! Délivre-moi, comme promis.
Que la louange jaillisse de mes lèvres, car tu m’enseignes tes volontés.
Que ma langue entonne un hymne A ta promesse, car tout est équité dans tes commandements.
Étends ta main, viens à mon aide, car j’ai choisi tes prescriptions.
Je suis tendu vers ton salut, O Eternel ! Tout mon plaisir est dans ta Loi.
Fais que je vive pour te louer ! Et que tes jugements soient mon appui.
J’étais errant comme une brebis égarée : O viens chercher ton serviteur !
Car je n’oublie jamais tes volontés.
Psaume 119/169-176 ERF C.32

Cantique 25 § 1, 3 & 4 « A toi mon Dieu mon cœur monte »

L O I

Compassion et vérité s’unissent, justice et paix s’embrassent.
Pratique la justice, et tu auras la paix ; il faut que la justice et la paix puissent s’embrasser.
Si tu n’aimes pas la justice, tu n’auras pas de paix, car ces deux s’aiment et s’accordent.
Celui qui cherche la justice trouve la paix ; la paix entoure la justice.
Elles sont amies. Il n’y a personne qui n’aime pas la paix, mais tout le monde n’a pas envie d’agir justement.
Si tu demandes à quiconque : « Aimes-tu la paix ? »
L’humanité entière dira d’une seule voix : « Oui, bien sûr, je l’aime, je l’espère, je la souhaite ! »
Mais, pour avoir la paix, il faut encore aimer la justice, les deux sont amies et elles s’embrassent l’une l’autre !
St Augustin Ps 85/11 et 146

HUMILIATION

Toi qui reviendras dans la gloire, Seigneur, accorde-nous ton pardon.
Nous avons péché contre toi.
Toi qui jugeras les vivants et les morts, montre-nous ta miséricorde.
Et nous serons sauvés.
Dieu vivant, tu es la joie de ceux qui espèrent en toi.
Tu nous as façonnés à ton image et tu connais chacun de nous par son nom.
Ne laisse pas le doute assombrir notre espérance.
Donne-nous ton Esprit pour qu’il ravive notre foi, notre foi en Jésus vivant.
Il vit avec toi et l’Esprit saint, maintenant et pour toujours.
D’après Signes 1998
C
Seigneur, en nous révélant la vraie dimen­sion de notre vie actuelle, tu nous montres qu’elle est éternelle.
Mais nous nous laissons démobiliser par nos tâches immédiates, ou imaginons une autre vie sans rapport avec la vie actuelle.
Christ, tu nous montres quels sont les vrais enjeux, les vraies perspectives.
Pourtant, les véri­tés auxquelles nous disons croire ne servent guère de moteur pour notre vie de tous les jours.
Seigneur, tu nous invites à une vie profonde, pour nous, aujourd’hui déjà.
Pourtant, nos yeux se laissent tromper par les apparences.
Seigneur, aie pitié de nous !
Céla

Cantique 429 § 1 « C’est vers toi que je me tourne »

GRÂCE

1
Dieu n’est pas le dieu des morts, mais des vivants !
Dans sa miséricorde, il écarte de nos cœurs ce qui fait obstacle à la vraie vie, celle qui est définitive, éternelle.
Oui, Dieu est la vie, il est notre vie, aujourd’hui !
Il est notre vie à jamais, Il est notre espérance.
2
À tous ceux qui demandent quand le secours viendra, à tous ceux qui mettent en Jésus-Christ leur confiance, la Parole de Dieu dit :
« C’est maintenant le moment favorable ; c’est aujourd’hui le jour du salut ! Louez le Seigneur ! »
3
La GRÂCE,
c’est d’abord un pardon reçu, le pardon que je reçois pour les fautes connues et pour les inconnues, pour les fautes avouées et pour les ignorées.
Ce pardon que je donne me décharge et me soulage.
La GRÂCE est alors un pardon que je transmets ; même s’il n’est pas demandé, car c’est moi qu’il soulage.
Il guérit la blessure reçue : elle menaçait d’étouffer mon cœur.
La GRÂCE, est par nature un pardon que je reçois pour le transmettre.
4
Après sa résurrection, Jésus rencontra à plusieurs reprises ses disciples.
Il leur promettait d’être toujours avec eux par l’Esprit qui mettait en eux.
Une fois, après avoir mangé du poisson qu’ils venaient de pêcher, Jésus demanda « M’aimes-tu ? » à Pierre qui l’avait par trois fois renié :
Oui, par trois fois cette question : M’aimes-tu ?
C’est bien la seule question que Dieu pose à chacune, à chacun.
Quand nous allons à lui avec la masse de nos insuffisances.
Il ne demande pas d’explication. Il sait ce que nous sommes.
Et Il dit : M’aimes-tu ? Et lorsque, comme Pierre, nous balbutions simplement notre amour, La grâce de Dieu est avec nous, inébranlablement,
Sur ce rocher, nous pouvons construire quelque chose de bien.
A.V.

Cantique 429 § 2 « C’est vers toi que je me tourne »

CONFESSION DE FOI

Je crois en Dieu,
Il révèle le vrai sens de notre vie, Il nous soutient lorsqu’on nous persécute.
Je crois en Jésus,
Il communique sa vraie vie à ceux qui lui font confiance, et il nous permet d’affronter sereinement la mort.
Je crois en l’Esprit-saint,
il est esprit de lumière et de force et révèle aux croyants la vérité qui fait vivre.
Je crois que l’Église rassemble ceux qui s’unissent pour découvrir le sens de la vie et du monde.

Cantique 134 § 3 « Gloire à Dieu notre créateur »

OFFRANDE

En abandonnant un peu d’argent, nous témoignons de notre volonté de confier tout ce que nous sommes, tout ce que nous avons, tout ce que nous faisons, à la puissance du Christ.
C’est lui qui rend toutes choses valables, et durables à jamais !

PRIÈRE d’OFFRANDE
En pleine vie, Seigneur, nous butons sur la mort.
Aucune amitié ne pénètre jusqu’en notre dernière solitude et tout amour est menacé. Redis-nous donc que jamais nous n’aimons en vain et qu’avec tous ceux qui partagent notre pain, à jamais nous vivrons en ta présence. Et donne-nous le signe de ta fidélité au travers de la mort. Par Jésus …
Céla

ILLUMINATION

Seigneur Jésus-Christ, tu as traversé les angoisses de la mort.
Tu nous as ainsi acquis la vie.
Affermis-nous pour que nous soyons ancrés sur le fond solide de ton amour.
C’est depuis toujours la seule chose inébranlable.
Que ta Parole, lue et méditée aujourd’hui, nous apporte un renouvellement d’espérance.
BEG

LECTURES BIBLIQUES

La 1 ère lecture, Daniel 3/1 à 5 &12 à 24 est propre à ERF
La 2ème lecture, 2 Thessaloniciens 2/16 à 3/5 est propre à ABC
L’Évangile, Luc 20/ 27 à 38 est propre à ABC

1 ère lecture
Daniel 3, 1-30 ©NBS
1Le roi Nabuchodonosor fit une statue d’or haute de soixante coudées et large de six coudées. Il la dressa dans la vallée de Doura, dans la province de Babylone. 2Le roi Nabuchodonosor fit convoquer les satrapes, les intendants et les gouverneurs, les magistrats, les trésoriers, les juristes, les juges et toutes les autorités des provinces, pour qu’ils se rendent à l’inauguration de la statue qu’avait dressée le roi Nabuchodonosor. 3Alors les satrapes, les intendants et les gouverneurs, les magistrats, les trésoriers, les juristes, les juges et toutes les autorités de la province se rassemblèrent pour l’inauguration de la statue qu’avait dressée le roi Nabuchodonosor. Ils se placèrent devant la statue qu’avait dressée Nabuchodonosor. 4Le héraut cria avec force : Voici ce qu’on vous ordonne, gens de tous peuples, nations et langues ! 5Au moment où vous entendrez le son du cor, de la flûte, de la cithare, de la sambuque, du psaltérion, de la cornemuse et de toutes sortes d’instruments de musique, vous vous prosternerez pour adorer la statue d’or que le roi Nabuchodonosor a dressée. 6Quiconque ne se prosternera pas pour l’adorer sera jeté à l’instant même dans une fournaise ardente.
7C’est pourquoi, au moment où tous les peuples entendirent le son du cor, de la flûte, de la cithare, de la sambuque, du psaltérion et de toutes sortes d’instruments de musique, les gens de tous peuples, nations et langues se prosternèrent pour adorer la statue d’or qu’avait dressée le roi Nabuchodonosor.
8Aussitôt après, des Chaldéens vinrent accuser les Juifs. 9Ils dirent au roi Nabuchodonosor : O roi, puisses-tu vivre toujours ! 10O roi, tu as donné un ordre d’après lequel tout homme qui entendrait le son du cor, de la flûte, de la cithare, de la sambuque, du psaltérion, de la cornemuse et de toutes sortes d’instruments devrait se prosterner pour adorer la statue d’or, 11et d’après lequel quiconque ne se prosternerait pas pour l’adorer serait jeté dans une fournaise ardente. 12Or il y a des Juifs, ceux à qui tu as remis l’administration de la province de Babylone, Shadrak, Méshak et Abed-Nego, qui ne tiennent aucun compte de ton ordre, ô roi ! Ils refusent de servir tes dieux et d’adorer la statue d’or que tu as dressée !
13Alors Nabuchodonosor, irrité et furieux, donna l’ordre d’amener Shadrak, Méshak et Abed-Nego. Et ces hommes furent amenés devant le roi. 14Nabuchodonosor leur demanda : Est-il vrai, Shadrak, Méshak et Abed-Nego, que vous refusez de servir mes dieux et d’adorer la statue d’or que j’ai dressée ? 15Maintenant tenez-vous prêts : au moment où vous entendrez le son du cor, de la flûte, de la cithare, de la sambuque, du psaltérion, de la cornemuse et de toutes sortes d’instruments, vous vous prosternerez pour adorer la statue que j’ai faite. Si vous ne l’adorez pas, vous serez jetés à l’instant même dans une fournaise ardente. Et quel est le dieu qui vous délivrera de ma main ?
16Shadrak, Méshak et Abed-Nego répliquèrent au roi Nabuchodonosor : Nous n’avons pas besoin de te répondre là-dessus. 17Si notre Dieu que nous servons peut nous délivrer, il nous délivrera de la fournaise ardente et de ta main, ô roi. 18Sinon, sache quand même, ô roi, que nous ne servirons pas tes dieux et que nous n’adorerons pas la statue d’or que tu as dressée.
19Alors Nabuchodonosor fut rempli de fureur, et l’aspect de son visage changea devant Shadrak, Méshak et Abed-Nego. Il ordonna de chauffer la fournaise sept fois plus qu’il n’était habituel de la chauffer. 20Puis il ordonna à quelques soldats parmi les plus vigoureux de son armée de lier Shadrak, Méshak et Abed-Nego, et de les jeter dans la fournaise ardente. 21Ils furent donc liés, revêtus de leurs habits, de leurs tuniques, de leurs manteaux et de leurs autres vêtements, et jetés dans la fournaise ardente. 22Comme, sur l’ordre sévère du roi, la fournaise avait été excessivement chauffée, les flammes tuèrent les hommes qui y avaient jeté Shadrak, Méshak et Abed-Nego. 23Et ces trois hommes, Shadrak, Méshak et Abed-Nego tombèrent liés dans la fournaise ardente.
24Alors le roi Nabuchodonosor fut effrayé et se leva précipitamment. Il dit à ses conseillers : N’avons-nous pas jeté dans le feu trois hommes liés ? Ils répondirent au roi : Bien sûr, ô roi ! 25Il reprit : Eh bien, je vois quatre hommes sans entraves qui marchent indemnes dans le feu ; et l’aspect du quatrième ressemble à celui d’un fils des dieux. 26Puis Nabuchodonosor s’approcha de l’ouverture de la fournaise ardente et dit : Shadrak, Méshak et Abed-Nego, serviteurs du Dieu Très-Haut, sortez et venez ! Et Shadrak, Méshak et Abed-Nego sortirent du feu.
27Les satrapes, les intendants, les gouverneurs et les conseillers du roi se rassemblèrent ; ils virent que le feu n’avait eu aucun pouvoir sur le corps de ces hommes, que les cheveux de leur tête n’avaient pas été brûlés, que leurs habits n’étaient pas endommagés, et qu’ils ne sentaient même pas le brûlé. 28Nabuchodonosor dit : Béni soit le Dieu de Shadrak, de Méshak et d’Abed-Nego, lui qui a envoyé son messager et délivré ses serviteurs, car ils ont eu confiance en lui. Ils ont transgressé l’ordre du roi et livré leur corps plutôt que de servir aucun autre dieu que leur Dieu, en l’adorant. 29Voici maintenant l’ordre que je donne : Tout homme, de quelque peuple, nation ou langue qu’il soit, qui parlera inconsidérément contre le Dieu de Shadrak, de Méshak et d’Abed-Nego sera mis en pièces, et sa maison sera réduite en un tas d’immondices, parce qu’il n’y a aucun autre Dieu qui puisse délivrer comme lui. 30Après cela, le roi fit prospérer Shadrak, Méshak et Abed-Nego dans la province de Babylone.

2ème lecture
2 Thessaloniciens 2 /16-17 ©NBS 2 Thessaloniciens 3/1-10 ©NBS
16Que notre Seigneur Jésus-Christ lui-même et Dieu, notre Père, qui nous a aimés et nous a donné, par grâce, un encouragement éternel et une bonne espérance, 17vous encouragent et vous affermissent en toute œuvre bonne comme en toute bonne parole ! Le Seigneur est digne de confiance
1Au reste, frères, priez pour nous, afin que la parole du Seigneur poursuive sa course et soit glorifiée comme elle l’est chez vous, 2et que nous soyons délivrés des gens méchants et mauvais ; car tous n’ont pas la foi.
3Mais le Seigneur est digne de confiance : il vous affermira et vous gardera du Mauvais. 4Nous sommes persuadés, dans le Seigneur, que vous faites et que vous ferez encore ce que nous vous enjoignons de faire. 5Que le Seigneur dirige votre cœur vers l’amour de Dieu et la persévérance du Christ ! 6Nous vous enjoignons, frères, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ, de vous éloigner de tout frère qui vit dans l’indiscipline et non pas selon la tradition reçue de nous.
7Vous savez vous-mêmes comment il faut nous imiter, car nous n’avons pas vécu parmi vous dans l’indiscipline ; 8nous n’avons mangé gratuitement le pain de personne ; au contraire, dans le travail et la peine, nous avons œuvré nuit et jour pour n’être à charge à aucun de vous. 9Ce n’est pas que nous n’en ayons pas le droit, mais nous avons voulu vous donner en nous-mêmes un modèle à imiter. 10En effet, lorsque nous étions chez vous, nous vous donnions cette injonction : si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus !

3ème lecture
Luc 20 27-38 ©NBS
27Quelques-uns des sadducéens, qui soutiennent qu’il n’y a pas de résurrection, vinrent l’interroger : 28Maître, voici ce que Moïse nous a prescrit : Si quelqu’un meurt, ayant une femme, mais pas d’enfant, son frère prendra la femme et suscitera une descendance au défunt. 29Il y avait donc sept frères. Le premier prit femme et mourut sans enfant. 30Le deuxième, 31puis le troisième prirent la femme ; il en fut ainsi des sept, qui moururent sans laisser d’enfants. 32Après, la femme mourut aussi. 33A la résurrection, duquel est-elle donc la femme ? Car les sept l’ont eue pour femme !
34Jésus leur répondit : Dans ce monde-ci, hommes et femmes se marient, 35mais ceux qui ont été jugés dignes d’accéder à ce monde-là et à la résurrection d’entre les morts ne prennent ni femme ni mari. 36Ils ne peuvent pas non plus mourir, parce qu’ils sont semblables à des anges et qu’ils sont fils de Dieu, étant fils de la résurrection. 37Que les morts se réveillent, c’est ce que Moïse a signalé à propos du buisson, quand il appelle le Seigneur Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac et Dieu de Jacob. 38Or il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants ; car pour lui tous sont vivants.

Cantique 249 § 1,2 & 3 « Béni soit le Seigneur »

PRÉDICATION

(-)

PRIÈRE

Seigneur, Dieu des vivants, nous voulons prier maintenant pour tous ceux qui ont besoin d’entendre des paroles de vie : oui, montre un chemin de vie à tous ceux qui souffrent de la solitude, à ceux qui n’espèrent plus et qui doutent, à ceux qui vivent une séparation ou un deuil.
Seigneur, sois toi-même la vie de ceux qui soignent les malades, de ceux qui accompagnent les mourants, de ceux qui partout raniment l’espérance.
Seigneur, montre un chemin de vie, à ceux qui ont des mots qui blessent, à ceux qui sont tentés de se suicider.
Seigneur, sois aussi la vie de notre communauté (…) et la vie de tous les témoins de la présence bien réelle de Jésus ressuscité dans le monde actuel.
Dieu vivant, tu es notre espérance.
Donne-nous ton Esprit pour que nous sachions montrer un chemin de vie à tous les humains, à tous nos frères et sœurs d’ici-bas.
D’après Signes 1998
Seigneur, nous te prions en communion avec les chrétiens d’Afrique ; particulièrement avec tous ceux dont le pays est bouleversé par la guerre, la vengeance, la corruption, la famine, le sida, la misère. Nous te demandons pardon car c’est souvent à cause de notre façon de gérer le monde pour nous enrichir que ces pays connaissent la pauvreté et le désespoir.
Apprends-nous à être solidaires
De ceux que nous ne voulons pas entendre et qui crient vers toi.
De ceux que nous ne voulons pas voir et qui regardent à toi.
De ceux que nous maintenons dans le désespoir et qui espèrent en toi.
Pardonne-nous et apprends-nous à vivre ensemble.
PPT 2007 d’après Corinne Fines
C
Dieu, notre Père, nous faisons partir d’un monde qui passe.
Et nous passons avec lui. C’est pourquoi nous te prions maintenant.
Fais que, comme Job, nous acceptions le poids de notre fragilité.
Reste avec nous, nous marcherons d’un pas ferme, SANS illusions sur nous-mêmes.
Garde-nous sobres : la mort est bien la mort – mais ta vie est la vraie vie.
Donne-nous de ne pas être morts avant l’heure, des morts vivants.
Ne permets pas que nous en ayons assez de vivre, que nous renoncions à lutter.
Fais que nous portions les peines de la journée avec courage et espérance, donnant une chance au bien et faisant de la droiture le but de nos actions.
Dans l’agitation de la vie actuelle, conserve-nous la paix intérieure, et fais-nous trouver en toi notre vrai repos.
Que le soleil de ton amitié nous éclaire jour après jour !

Cantique 471 § 1, 2 & 3 « A toi la gloire »

INTRODUCTION à la CÈNE :

Que la paix du Seigneur soit avec nous tous !
Nous disons merci pour Jésus-Christ, Il nous invite à proclamer la grâce de notre Dieu !
Il est notre vie et notre victoire sur la mort.

PRÉFACE
Nous te bénissons, Père, oui, nous te disons merci de tout notre cœur, tu es vraiment le Dieu de vivants, tu es celui qui nous fais vivre, l’espérance et la joie des vivants.
En nous donnant Jésus, ton Fils, et en répandant ton esprit dans le monde, tu fais de nous des fils et des filles à ton image.
Oui, merci, de nous appeler à vivre dès à présent d’une vie nouvelle, nous sommes des ressuscités à l’espérance.
Tu nous accompagnes par ton esprit, c’est lui qui rend vivante notre foi.
Jour après jour, tu nous permets de grandir dans ton amour.
C’est pourquoi, avec tous ceux qui sont maintenant vivants en toi, nous voulons te chanter, te dire notre reconnaissance.
D’après Signes 1998
C
Dieu notre Père, vraiment, c’est justice et c’est notre joie de te redire et de te chanter notre reconnaissance pour Jésus notre Seigneur.
Par lui, nous avançons dans la découverte de l’amour dont tu nous aimes.
Cet amour nous console dans les épreuves et sa fidélité nous garde du mal.
Avec Jésus, nous attendons, l’achèvement de ce qui, en nous, aspire à vivre.
Même lorsque nos existences paraissent inutiles, même si la mort nous entoure et nous menace, nous participons aussi à la vie victorieuse de Jésus.
Nous participons déjà au monde à venir.
Avec tous ceux qui vivent ensemble dans cette attente de l’achèvement de ton alliance, avec tous ceux que tu as fait naître à l’espérance de la foi, dans l’attente de la vie véritable et définitive, avec le peuple de tous tes enfants,
Père de Jésus-Christ, nous te redisons notre amour. ..
Céla

Cantique 583 § 1 & 2 « Pour que nos cœurs »

INSTITUTION
À la veille d’accepter le martyre, par fidélité à sa mission et dans la certitude que sa mort ne serait pas sans lendemain, Jésus…
Oui, Père, nous acclamons Jésus, il a été manifesté dans notre chair, il a été justifié dans l’esprit, il a été présenté dans le ciel, il a été annoncé aux nations, il a grandi dans le monde et il a été transporté dans ta gloire.
Nous avons besoin, Seigneur, du réconfort de ton esprit, pour vivre aujourd’hui et pour marcher dans la joie et l’espérance.
Qu’il affermisse nos coeurs, dans ce que nous pourrons dire et faire de bien.
Père, nous te prions pour ceux qui sont chargés de transmettre ta Parole pour qu’elle poursuive sa course partout, dans l’Eglise et en chacun de nous, Que ta fidélité nous affermisse et nous garde disponibles pour travailler à l’avènement de ton règne parmi les hommes, avec persévérance, quelles que soient les épreuves et les contradictions.
Ainsi, confirmés dans ton amour, nous pourrons témoigner, par notre vie, que tu n’es pas le Dieu des morts, mais des vivants. Et nous vivrons dans l’attente du Christ ! Céla

Cantique 583 § 4 « Pour que nos cœurs »

INVITATION
Voici le repas auquel tous ceux qui acceptent d’être aimés par Dieu sont invités, sans discrimination,
Le Christ est mort et cependant il vit ! Il est la source de notre vie !

COMMUNION
Nous rompons le pain,
C’est la communion au corps du Christ.
C’est l’alliance nouvelle : Jésus a donné sa vie pour nous.
Vivant, il met sa vie en nous, pour que notre vie devienne sienne.
Nous disons merci pour la coupe, c’est la communion au sang du Christ, versé pour nous.
C’est l’alliance sans cesse renouvelée : Jésus-Christ fait couler sa vie en nous, comme un sang nouveau, comme un vin de fête.
Pour que notre vie devienne sienne, dans l’espérance et dans l’amour.

PRIÈRE

EXHORTATION et Envoi

Tous, nous sommes appelés à vivre !
A vivre notre vie, comme elle se présente, sans poser trop de questions !
Dieu nous en donne l’ordre. Il nous en donne aussi le pouvoir ! Il nous donne le pouvoir de vivre et de transformer la vie autour de nous.
Jésus-Christ est vainqueur de la mort et de toutes les forces du mal,
Il vit avec nous, marche avec nous, jour après jour, étape après étape.
Il nous conduit vers l’accomplissement, vers l’épanouissement !
Faites donc pleine confiance à la vie qui est en vous, et marchez dans la joie du Christ ! Que notre Seigneur Jésus-Christ lui-même et Dieu notre Père, remplissent vos cœurs de courage. Qu’ils vous accordent la force de pratiquer ce qui est bien, en actions et en paroles.
Le Seigneur est fidèle. Il vous fortifiera et vous gardera du mauvais.
Que le Seigneur dirige vos cœurs vers l’amour pour Dieu et vers la patience qui vient du Christ.
2 Thessaloniciens 2/16 à 3/5

Cantique 887 « Que le Seigneur tournant vers nous sa face »

Supplément

Et je crois, Oui, je crois qu’un jour, Ton jour, ô mon Dieu, j’avancerai vers toi avec mes pas titubants, toutes mes larmes dans les mains,
Et ce cœur merveilleux que tu nous as donné, ce cœur trop grand pour nous puisqu’il est fait pour toi …
Un jour, je viendrai, et tu verras sur mon visage toute la détresse, tous les combats, tous les échecs des chemins de la liberté, et tu verras tout mon péché.
Mais je sais, ô mon Dieu, que ce n’est pas grave le péché, quand on est devant toi.
Car c’est devant les humains qu’on est humilié.
Mais devant toi, c’est merveilleux d’être si pauvre, Puisqu’on est tant aimé !
Un jour ton jour, ô mon Dieu, je viendrai vers toi.
Et dans la formidable explosion de ma résurrection,
Je saurai enfin que la tendresse, c’est toi.
Je viendrai vers toi, ô mon Dieu, Et tu me donneras ton visage.
Je viendrai vers toi avec mon rêve le plus fou : T’apporter le monde dans mes bras.
Je viendrai vers toi, et je te crierai à pleine voix toute la vérité de la vie sur la terre.
Je crierai mon cri qui vient du fond des âges : Père ! J’ai tenté d’être un homme, et je suis ton enfant …
Signes 1998

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