Dimanche 11 septembre 2022, 24ème dimanche, année C
Ton frère était perdu et il est retrouvé !
ACCUEIL
Voici une parole certaine, elle mérite d’être accueillie par tous : Jésus-Christ est venu dans le monde, non pour punir, mais pour sauver.
Je suis l’égal du dernier des pécheurs, mais la source de ma vie est en Lui !
C1
Il arrive que des amis s’écartent de nous. A tort ou à raison, nous voilà bloqués, eux et nous… Quel bonheur s’ils revenaient vers nous !
Un petit geste, et tout serait oublié. Qui fera ce geste ? Eux, ou nous ?
Le message de ce dimanche, c’est : Pour Dieu, la plus grande joie, c’est de nous rendre aptes à son Royaume.
Il veut supprimer, en nous et entre nous, les barrières, les incompatibilités.
Pour que nous fassions comme Lui !
C2
Nous avons un Dieu de pardon.
Pas un pardon murmuré du bout des lèvres ; ni un pardon avec un sourire en pensant : « Je t’aurai au tournant » ; pas un pardon avec contrat et condition … Mais une merveille de pardon, à tel point que cela devient la fête : « Il faut bien se réjouir et festoyer, ton frère était perdu et il est retrouvé ».
Chantons notre joie d’avoir un tel Dieu !
Signes
C3
Nous sommes invités à la joie.
Cette joie trouve son origine dans le fait que Dieu ne méprise pas les petits : il est prêt à accueillir les pêcheurs et à leur pardonner, s’ils le souhaitent.
Il y a beaucoup de joie dans le ciel pour un pêcheur qui se repent, un égaré qui retrouve son chemin, un perdu qui revient à Dieu.
Notre chant sera pour nous un moyen d’entrer dans cette joie, d’aller vers elle pour qu’elle devienne nôtre.
Cela
Cantique 222 § 1 & 3 « Avec toi, Seigneur »
LOUANGE
C1
Aie pitié de moi, ô Dieu ! Dans ton amour, fais-moi grâce !
Dans tes grandes compassions, efface mes transgressions !
Lave moi de toute faute, nettoie-moi de mon péché ! Car je reconnais tous mes torts…
Recrée en moi un cœur pur ! O Seigneur, rénove-moi ! Fais renaître en moi un esprit bien disposé ! Ne me repousse pas loin de toi, de ta présence, et ne me retire pas ton esprit de sainteté !
Seigneur, veuille ouvrir mes lèvres et ma bouche annoncera ta louange.
Le sacrifice qui te convient, c’est un esprit repentant ; et tu ne repousses pas un cœur humble et abattu.
Psaume 51
C2
Seigneur, tu es juste, et tes sentences sont équitables.
Tu as fondé tous tes décrets sur la justice ; ils sont tout à fait infaillibles.
Mon zèle me consume car ceux qui s’opposent à moi oublient tes paroles.
Tes ordres sont à toute épreuve, aussi ton serviteur les aime avec ferveur.
Je suis petit et méprisé, mais je n’oublie pas tes préceptes.
Ta justice est juste à jamais, et ta loi n’est que vérité.
Malgré la détresse et l’angoisse qui ont fondu sur moi, tes volontés font mes délices.
Tes règles sont à toujours justes ; Donne-moi du discernement Et je vivrai !
Psaume 119/137-144
3
Heureux celui qui par un juste choix, s’abstient du mal et vit dans l’innocence.
Qui craignant Dieu, n’obéit qu’à sa voix.
Heureux celui qui, dans son alliance, prend plaisir à méditer ses lois, dont il a fait son unique science car ta Parole est lumière à mes pieds, qui devant moi chasse la nuit profonde comme une lampe éclairant mes sentiers.
C’est elle aussi en qui ma foi se fonde, qui donne grâce aux cœurs humiliés et la sagesse aux simples de ce monde.
Sur cette terre où je suis étranger, fais-moi connaître et chérir ta Parole.
Lorsque tout change, elle ne peut changer.
Je veux, Seigneur, me mettre à son école, quelle me garde à l’heure du danger ; qu’aux jours mauvais sa force me console.
Psaume 119 Chapal
Cantique 51 § 1, 3 & 4 « Pitié pour moi, Seigneur »
L O I
Psaume 119 Chapal ci-dessus
C
Le Seigneur veut que la droiture soit en nous, au fond de notre cœur. Il n’accepte pas de nous n’importe quel sacrifice, et beaucoup de nos sacrifices ne lui font pas plaisir.
Le sacrifice qui convient à notre Dieu, c’est un esprit repentant.
Il ne repousse pas un esprit humble et abattu. Le Dieu de miséricorde se révèle à nous.
Il vient à notre rencontre, nous qui sommes perdus.
Notre réponse se dira dans notre prière :
HUMILIATION
Nous voici dans la maison du Père, ce n’est pas pour ruminer ce qui nous éloigne de lui.
C’est pour lui donner la joie de nous recevoir, et pour nous donner, à nous, la joie d’être accueillis.
Oui, Seigneur, tu fais toujours bon accueil à quiconque se tourne vers toi.
Tu es le berger fidèle venu chercher et sauver ce qui était perdu.
Tu veux que le pardon réjouisse notre Père céleste et nous donne sa joie.
Nous voici, tels que nous sommes !
Tu es notre père : tu t’attristes de nos fuites et te réjouis de nos retours.
Nous voulons renoncer à nos tiédeurs et à nos désertions, nous revenons vers toi.
Nous revenons pour te donner la joie de nous pardonner, ta joie sera alors notre joie. Amen
L1
Seigneur notre Dieu, tu es proche de nous, avant que nous venions à toi. Tu es près de nous, avant que nous nous soyons levés pour aller vers toi. Regarde, ton église se tourne vers toi ! Vois combien nous avons soif de bonheur, combien nous recherchons le bien, et échouons.
Aie pitié de notre pauvreté et du vide qui est en nous. Comble les par ta vie, ton bonheur, ton amour. Nous t’en prions par Jésus-Christ, notre Seigneur !
Praxis 97
C
Seigneur, quand tu nous offres ton pardon, nous pensons facilement que nous n’en avons guère besoin car nous sommes des gens bien.
Christ, tu es venu dans le monde pour sauver les pêcheurs, mais que feras-tu de nous si nous trouvons que nous sommes mieux que des pêcheurs ?
Seigneur, tu nous invites à la fête des pêcheurs pardonnés, mais il est possible que nous ne nous plaisions guère en compagnie des gens à qui tu pardonnes.
Seigneur, aie donc pitié de nous !
Cela
Psaume 119 Chapal
De tout mon cœur j’élève à toi ma voix ; accorde-moi ce que je te demande, et je ferai ce qu’ordonnent tes lois. Je te réclame et je te fais mon offrande : sauve-moi donc et je saurai maintenir le culte saint que ta loi nous commande.
Fais que mon cri puisse aller jusqu’à toi. Accorde-moi le don d’intelligence.
Tu l’as promis, Seigneur, exauce-moi. Que ma prière arrive à ta présence ; tends-moi la main dans mon adversité Comme ta voix m’en donne l’espérance.
Cantique 429 § 1 « C’est vers toi que je me tourne »
GRÂCE
Le Seigneur pardonne à ceux qui se repentent, confessent les fautes et demandent pardon.
Il pardonne notre entêtement, la dureté de nos cœurs, nos jugements tranchants et durs.
En même temps, Il nous enseigne la modestie et la bonté, la patience et la tolérance, à vivre dans la vie de tous les jours !
Céla
Cantique 259 § 1 & 2 « Oui, je veux te bénir »
CONFESSION DE FOI
Je crois en Dieu le Père,
il renonce à sa colère envers les pécheurs ; c’est ainsi qu’il est fidèle à ses promesses..
Je crois en Jésus-Christ,
le fils, il est venu dans le monde pour sauver les pêcheurs et il leur fait confiance pour bâtir le royaume.
Je crois en l’Esprit saint,
c’est lui qui établit la joie dans le cœur des hommes ; il nous fait solidaires, aussi bien dans la faute que dans le pardon.
Je crois que l’Église, est une communauté de pêcheurs convertis et toujours prêts à accueillir tous les hommes dans la joie.
Cela
Cantique 267 § 1, 2 & 3 « Nous t’adorons, nous t’aimons »
OFFRANDE
Nous avons notre métal fondu, notre veau d’argent, de nickel, de cuivre ou de papier.
Nous en avons besoin, pour acheter, pour manger, pour chauffer, et pour le service des autres, ainsi que pour le service de Dieu.
L’important : que cela ne fasse pas concurrence à notre amour pour Dieu.
Alors, l’offrande de ce jour montrera dans quelle mesure nous mettons bien toutes choses au service de Dieu et de nos frères et sœurs.
PRIÈRE d’OFFRANDE
Garde nous fidèles, Seigneur, dans la recherche des vraies richesses.
Et que cette offrande serve à manifester ton amour au milieu de l’humanité.
ILLUMINATION
Seigneur, tout recommence chaque jour : nos pêchés, nos bêtises.
Aide-nous à croire que ton amour recommence aussi chaque jour, car tu es plus patient et plus persévérant que nous.
Fais-nous comprendre que pour toi rien n’est définitivement perdu ; ce recommencement infatigable de ton amour est notre unique espérance, pour aujourd’hui et pour demain.
Céla
LECTURES BIBLIQUES
Exode 32/ 7 à 14
1 Timothée 1 / 12 à 17
Luc 15 / 1 – 32
1ère lecture
Exode 32, 7 à 14 ©BFC
7Alors le Seigneur dit à Moïse : « Redescends tout de suite, car ton peuple, que tu as fait sortir d’Égypte, a commis un grave péché. 8Ils se sont bien vite détournés du chemin que je leur avais indiqué : ils se sont fabriqué un veau en métal fondu, ils se sont inclinés devant lui et lui ont offert des sacrifices. Ils ont même déclaré : “Voici notre Dieu, qui nous a fait sortir d’Égypte ! ” 9Eh bien, j’ai vu ce que vaut ce peuple ; ce sont tous des rebelles. 10Alors laisse-moi intervenir : dans ma colère je vais les exterminer, puis je ferai naître de toi une grande nation. » 11Mais Moïse supplia le Seigneur son Dieu de s’apaiser, en disant : « Seigneur, pourquoi déchaîner ta colère contre ton peuple, après avoir déployé ta force, ta puissance irrésistible pour le faire sortir d’Égypte ? 12Si tu agis ainsi, les Égyptiens vont dire : “C’est par méchanceté que le Seigneur a fait sortir les Israélites de notre pays ; c’était pour les massacrer dans la région des montagnes et les faire disparaître de la terre.” O Seigneur, apaise ta colère, renonce à faire du mal à ton peuple. 13Souviens-toi de tes serviteurs Abraham, Isaac et Jacob, auxquels tu as fait ce serment solennel : “Je rendrai vos descendants aussi nombreux que les étoiles. Je leur donnerai le pays que j’ai promis et ils le posséderont pour toujours.” » 14Alors le Seigneur renonça à faire à son peuple le mal dont il l’avait menacé.
2ème lecture
1 Timothée 1 : 12 à 17 ©BFC
12Je remercie Jésus-Christ notre Seigneur qui m’a donné la force nécessaire pour ma tâche. Je le remercie de m’avoir estimé digne de confiance en me prenant à son service, 13bien que j’aie dit du mal de lui autrefois, que je l’aie persécuté et insulté. Mais Dieu a eu pitié de moi, parce que j’étais privé de la foi et ne savais donc pas ce que je faisais. 14Notre Seigneur a répandu avec abondance sa grâce sur moi, il m’a accordé la foi et l’amour qui viennent de la communion avec Jésus-Christ. 15Voici une parole certaine, digne d’être accueillie par tous : Jésus-Christ est venu dans le monde pour sauver les pécheurs. Je suis le pire d’entre eux, 16mais c’est pour cela que Dieu a eu pitié de moi : il a voulu que Jésus-Christ démontre en moi, le pire des pécheurs, toute sa patience comme exemple pour ceux qui, dans l’avenir, croiront en lui et recevront la vie éternelle. 17Au Roi éternel, immortel, invisible et seul Dieu, soient honneur et gloire pour toujours ! Amen.
3ème lecture (Évangile)
Luc 15 ©BFC
1Les collecteurs d’impôts et autres gens de mauvaise réputation s’approchaient tous de Jésus pour l’écouter. 2Les Pharisiens et les maîtres de la loi critiquaient Jésus ; ils disaient : « Cet homme fait bon accueil aux gens de mauvaise réputation et mange avec eux ! » 3Jésus leur dit alors cette parabole : 4« Si quelqu’un parmi vous possède cent moutons et qu’il perde l’un d’entre eux, ne va-t-il pas laisser les quatre-vingt-dix-neuf autres dans leur pâturage pour partir à la recherche de celui qui est perdu jusqu’à ce qu’il le retrouve ? 5Et quand il l’a retrouvé, il est tout joyeux : il met le mouton sur ses épaules,6il rentre chez lui, puis appelle ses amis et ses voisins et leur dit : “Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé mon mouton, celui qui était perdu ! ” 7De même, je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui commence une vie nouvelle que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’en ont pas besoin. » 8« Ou bien, si une femme possède dix pièces d’argent et qu’elle en perde une, ne va-t-elle pas allumer une lampe, balayer la maison et chercher avec soin jusqu’à ce qu’elle la retrouve ? 9Et quand elle l’a retrouvée, elle appelle ses amies et ses voisines et leur dit : “Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé la pièce d’argent que j’avais perdue ! ” 10De même, je vous le dis, il y a de la joie parmi les anges de Dieu pour un seul pécheur qui commence une vie nouvelle. »
11Jésus dit encore : « Un homme avait deux fils. 12Le plus jeune dit à son père : “Mon père, donne-moi la part de notre fortune qui doit me revenir.” Alors le père partagea ses biens entre ses deux fils.13Peu de jours après, le plus jeune fils vendit sa part de la propriété et partit avec son argent pour un pays éloigné. Là, il vécut dans le désordre et dissipa ainsi tout ce qu’il possédait. 14Quand il eut tout dépensé, une grande famine survint dans ce pays, et il commença à manquer du nécessaire. 15Il alla donc se mettre au service d’un des habitants du pays, qui l’envoya dans ses champs garder les cochons. 16Il aurait bien voulu se nourrir des fruits du caroubier que mangeaient les cochons, mais personne ne lui en donnait. 17Alors, il se mit à réfléchir sur sa situation et se dit : “Tous les ouvriers de mon père ont plus à manger qu’ils ne leur en faut, tandis que moi, ici, je meurs de faim ! 18Je veux repartir chez mon père et je lui dirai : Mon père, j’ai péché contre Dieu et contre toi, 19je ne suis plus digne que tu me regardes comme ton fils. Traite-moi donc comme l’un de tes ouvriers.” 20Et il repartit chez son père. « Tandis qu’il était encore assez loin de la maison, son père le vit et en eut profondément pitié : il courut à sa rencontre, le serra contre lui et l’embrassa. 21Le fils lui dit alors : “Mon père, j’ai péché contre Dieu et contre toi, je ne suis plus digne que tu me regardes comme ton fils…” 22Mais le père dit à ses serviteurs : “Dépêchez-vous d’apporter la plus belle robe et mettez-la-lui ; passez-lui une bague au doigt et des chaussures aux pieds. 23Amenez le veau que nous avons engraissé et tuez-le ; nous allons faire un festin et nous réjouir, 24car mon fils que voici était mort et il est revenu à la vie, il était perdu et je l’ai retrouvé.” Et ils commencèrent la fête.
25« Pendant ce temps, le fils aîné de cet homme était aux champs. A son retour, quand il approcha de la maison, il entendit un bruit de musique et de danses. 26Il appela un des serviteurs et lui demanda ce qui se passait. 27Le serviteur lui répondit : “Ton frère est revenu, et ton père a fait tuer le veau que nous avons engraissé, parce qu’il a retrouvé son fils en bonne santé.” 28Le fils aîné se mit alors en colère et refusa d’entrer dans la maison. Son père sortit pour le prier d’entrer. 29Mais le fils répondit à son père : “Écoute, il y a tant d’années que je te sers sans avoir jamais désobéi à l’un de tes ordres. Pourtant, tu ne m’as jamais donné même un chevreau pour que je fasse la fête avec mes amis. 30Mais quand ton fils que voilà revient, lui qui a dépensé entièrement ta fortune avec des prostituées, pour lui tu fais tuer le veau que nous avons engraissé ! ” 31Le père lui dit : “Mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce que je possède est aussi à toi. 32Mais nous devions faire une fête et nous réjouir, car ton frère que voici était mort et il est revenu à la vie, il était perdu et le voilà retrouvé ! ” »
Cantique 231 § 1, 2 ,3 & 4 « Dans ta Parole ô Dieu, je puise force et vie »
PRÉDICATION
PRIÈRE
Seigneur notre Dieu, notre Père,
Quand j’ai vu mes amis tombés, malades, luttant pour survivre, je me suis dit : pourvu que cela ne me tombe pas dessus !
Quand j’ai vu les statistiques de chômage, les gens dormant dehors, je me suis dit : je m’en sors bien.
Quand j’ai vu les images de l’autre bout du monde, les poings levés et les drapeaux brûlés,
Je me suis dit : pourvu que cela ne m’arrive pas !
Seigneur, notre Dieu, notre Père, je suis bien dans mon troupeau, confortablement installée ; je me sens à l’abri, mais je ne t’entends pas ! Ta Parole m’échappe.
Constamment, elle appelle celui sur qui est tombé, celui qui ne s’en sort pas, celui à qui ça arrive. Laisse ta Parole m’entraîner avec elle. Emporte-moi là où je pourrais l’accueillir, la vivre.
Montre-moi le chemin qui mène à ta joie ! Je veux, moi aussi, me réjouir avec toi ! Amen
PPT 2007, peut-être plus pour la réflexion du prédicateur !
Céline Rohmer
Seigneur, à notre époque les pourcentages et les moyennes déterminent la rentabilité ;elles risquent de nous faire oublier la valeur de chaque personne, de chaque être vivant.
Aide-nous à ne jamais dire rien à faire, inutile.
Aide-nous à garder l’espérance en toute circonstance.
Le prophète Jérémie a dû secouer le peuple pour le faire revenir, aide-nous à oser nous engager pour que ta vérité, ta justice et ton pardon puissent triompher.
Aide-nous à éviter les petits arrangements humains lorsqu’ils sacrifient la personne aux grandes idées et aux rêves des puissants. Amen
PPT 2004 d’après Pierre Kempf
Seigneur, il est difficile d’être ton témoin au milieu de nos proches !
Tu l’as vécu aussi, toi Jésus, à Nazareth.
Permets que notre service soit persévérant, notre parole courageuse et forte quand nous sommes appelés à rendre compte de l’espérance qui est en nous. Que l’amour, la vérité et l’intelligence du cœur nous inspirent, jamais l’amertume, l’agressivité, ou une vaine diplomatie.
Souviens-toi aussi, Seigneur, de tous ceux qui doivent être témoins de ton Évangile dans un environnement hostile ou indifférent.
Que pour cela aussi ton Esprit nous renouvelle de jour en jour.
PPT
L’Eglise, dans son tout en en chacune de ses parties, est un peuple de pécheurs pardonnés.
Paul disait : Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs, et moi le premier, je suis pécheur.
Nous prions donc pour l’Église faite de pécheurs pardonnés.
Qu’elle fasse un accueil fraternel à ceux qui viennent ou reviennent vers elle.
Nous prions aussi pour les juristes, les magistrats, les policiers. Que l’Esprit du Christ les aide à réintégrer ceux qui sont perdus aux yeux de la société.
Nous prions pour ceux qui s’enferment dans leurs rancunes, pour que le soleil du Christ vienne à bout de leurs raideurs…
Nous prions pour tous les témoins du pardon de Dieu pour qu’ils accueillent les autres sans faire de différence, des discriminations, Et sans arrière-pensée…
Dieu notre Père, tu aimes les humains et ne veux en perdre aucun.
Tu nous dis de témoigner de ton pardon. Viens au secours de nos limites.
Par ta présence, combles nos manques d’accueil, oui, révèle ta présence au cœur de tous les humains. Oui, tu nous aimes pour toujours …
D’après Signes 1998
C1 Variante pour Luc 15
Souvent ma prière est comme un bras, un bras que je tends pour montrer où je suis, mêlé aux milliards d’êtres humains.
Souvent ma prière est comme une oreille, une oreille qui guette un écho, une douce parole, un appel, venant de toi.
Souvent ma prière est comme un poumon, un poumon qui s’ouvre et s’étend, pour mettre en moi de l’air frais.
Souvent ma prière est comme une main, une main devant mes yeux, pour écarter tout ce qui empêche mon regard d’aller vers toi.
Souvent ma prière est comme un pied, un pied qui tâte le sol pour savoir s’il est sûr, et qui cherche un passage où pouvoir s’engager.
Souvent ma prière est comme un cœur, un cœur qui bat, car, sans cela, la vie ne peut pas continuer.
Souvent ma prière n’est plus qu’une tête penchée, penchée devant toi, signe de détresse, et aussi de reconnaissance envers toi.
Un jour, ma prière sera comme un œil, un œil qui te verra, comme une main que tu saisiras, la fin de tous les mots. Praxis
Cantique 417 § 1, 2 § 3 « Tu peux naître de nouveau, tout recommencer »
INTRODUCTION à la CÈNE :
PRÉFACE
Nous disons merci pour Jésus-Christ, il nous offre une réconciliation joyeuse ; il nous l’offre pour que nous la portions au monde !
Père ! Tu nous aimes si fort, il est juste de te dire merci pour Jésus-Christ notre Seigneur.
Par lui, tu nous partages chaque jour les ressources de ton affection et tu nous gardes le cœur fidèle.
Avec lui, tu fais de nous des invités au banquet de ton pardon ; c’est pour nous, et pour tous ceux qui, de près ou de loin, viennent partager ta vie dans ta maison.
En Jésus, nous avons un frère aîné, il nous entraîne, lui, à témoigner de ton esprit de réconciliation.
C’est pourquoi, tous ensemble malgré, nos différences, avec tous les réconciliés de la terre, nous acclamons ton nom et bénissons ton amour !
Dieu notre Père, nous te louons, nous te bénissons, car tu as pitié de nous et tu viens à notre rencontre.
Même si nous sommes des enfants prodigues tu nous envoies Jésus. Il a toujours bien accueilli les pécheurs. Il est le berger qui part à la recherche de la brebis perdue et il se réjouit et appelle ses amis lorsqu’il l’a retrouvée.
Oui, Jésus l’a dit : il y a de la joie pour un pécheur qui revient à la maison.
C’est pourquoi nous disons merci, avec tous les pécheurs pardonnés, nous t’acclamons.
D’après Signes 1998
Cantique 862 « Saint, saint, saint »
INSTITUTION
A la veille de sceller l’alliance avec son sang, afin de nous laisser un signe de ton alliance, et de quoi la rendre toujours visible et agissante, Jésus prit le pain…
Nous nous souvenons de Jésus.
Il a partagé notre état d’êtres humains, jusqu’à la croix.
Mais au matin de Pâque, il est apparu comme une nouvelle créature.
La lumière jaillit alors comme jamais de la nuit : lumière de réconciliation, qui dissipe les ténèbres de la faute.
Les paroles et les gestes de foi que Jésus nous donna, à nous pauvres pêcheurs, nous font vraiment participer à sa vie.
Cette vie plus forte que la mort est offerte à tous ; car Jésus est venu nous rejoindre et rassembler ; il s’est fait semblable à nous.
Père, qui connaîs si bien notre faiblesse, rends-nous, par ton esprit, plus accueillants à tout pardon.
Fais que nous passions de la suffisance à l’aveu, de l’amertume à la douceur, du remords au repentir ainsi, nous nous retrouverons sur le chemin de la vraie conversion, elle nous rendra moins étrangers les uns aux autres.
Nous te prions pour ton Église, et spécialement pour ceux que tu as appelés à la servir !
Nous te demandons, les uns pour les autres, la joie de comprendre un peu plus ton pardon … et ainsi de te connaître un peu mieux.
Nous te prions pour ceux qui se privent de ce bonheur en prétendant qu’ils sont justes ou en se décourageant.
Que tous deviennent dociles (sensibles) à la voix de Jésus, puisqu’il est notre vrai berger.
Cela
Cantique 875 « Christ, Agneau de Dieu… »
INVITATION
Jésus a été vendu pour un peu d’argent.
Ici, nous avons un peu de froment, il a été moulu et des grappes de raisin, le raisin a été broyé, pressé…
La vie cueille, broie et presse parmi nous, en nous et autour de nous.
Mais nous avons reçu les signes de vie, de la vie que Dieu vient mettre en chacun de nous !
COMMUNION
Voici le pain du partage offert à tous ceux qui ont faim : le corps du Christ, pour que nous nous donnions avec Lui ; le sang du Christ pour que notre vie serve au bonheur des hommes.
Céla
Voici le repas qui célèbre la joie de la réconciliation !
Seigneur, avec ce pain et ce vin, nous t’apportons aussi notre vie ; et celle du monde où nous vivons. Nous les plaçons devant toi avant de les recevoir à nouveau avec émerveillement et reconnaissance.
Béni sois-tu maintenant et toujours !
d’après Signes 1999
Nous rompons le pain, il est la communion au corps du Christ.
Jésus met sa vie en nous, pour que notre vie devienne sienne.
Nous disons merci pour la coupe, c’est la communion au sang du Christ, versé pour nous. C’est l’alliance nouvelle dans laquelle Jésus-Christ fait couler sa vie en nous, comme un sang nouveau, comme un vin de fête ; pour que notre vie devienne sienne, dans l’espérance et dans l’amour.
PRIÈRE
Merci, Père, tu nous fais renaître à ta lumière.
Merci, tu offres à chacun le nécessaire à l’épanouissement de sa vie.
Merci, Jésus, de nous confier, de la part du Père céleste, la responsabilité de gérer les biens de ton Royaume sur la terre.
Merci, Esprit de vie, don de l’amour du Père, merci puisque par toi toutes les valeurs du Royaume peuvent porter des fruits en nous !
Céla
EXHORTATION
L4
Le Seigneur a dit vous êtes le sel de la terre et la lumière du monde.
Il l’a dit. Il n’a pas dit : « Soyez le sel, soyez la lumière du monde »
Il a dit « VOUS ÊTES ! »
Praxis 1982
L’Esprit de Dieu nous rend conscients de nos capacités, allons montrer ce que nous sommes ! Faisons fructifier nos talents !
De même que la mer reflète l’éclat du soleil, que ton visage, reflète la joie, la joie de ton Seigneur en te voyant, toi, sa créature bien-aimée.
Sabine Naegeli
La grâce est avec tous ceux qui aiment le Seigneur Jésus, Christ, C’est inébranlable !
Désirez donc la persévérance de la grive, pour que votre chant se renouvelle alors que vient la nuit.
Le courage de l’herbe : elle s’obstine à repousser malgré les hivers.
La patience de l’araignée, elle ne compte pas les destructions de sa toile.
La « parole » invariable du corbeau.
Le silence du poisson. La vigilance de la montre. L’incorruptibilité du miroir.
Le sommeil de la larve sous l’écorce.
Désirez aussi la dureté de la neige, elle résiste au froid de l’hiver, mais la lumière de mars la fera fondre.
La braise du bois quand il brûle, la pureté de la cendre qui demeure.
d’après Rudolf Otto Wiemer
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